L’UNIVERSEL est né de l’inspiration de Hazrat Inayat Khan. Ce grand sage et musicien originaire d’Inde, familier de toutes les religions, soufi, visualise en 1926 un édifice à Suresnes (endroit où il habite) où toutes les traditions pourraient venir prier et célébrer. Il en pose la première pierre le 13 septembre 1926 avant de partir pour l’Inde où il décède quelques mois plus tard.
La colline de Suresnes est propice à cette vision, car depuis des siècles, religieux et ermites s’y succèdent.
Pir Vilayat Inayat Khan, son fils, à partir des années 1960, réunit chaque année de manière pionnière des représentants des différents traditions : hindous, bouddhistes, zoroastriens, juifs, chrétiens et musulmans, ainsi que des scientifiques de renom, des philosophes et des psychologues. L’infrastructure de L’Universel prend corps.
En 1943, la fille aînée de Hazrat Inayat Khan, Noor (de même que l’un de ses frères Vilayat) s’était engagée pour défendre la liberté. Elle sera opératrice radio, envoyée en France par les alliés dans le cadre du SOE, capturée par l’ennemi, torturée à Dachau. Elle décède le 13 septembre 1944 au cri de « liberté ».
Cet engagement de vie marque profondément Pir Vilayat pour lequel engagement et action sont constitutifs de L’Universel.
En 1990, l’édifice alors construit prendra d’ailleurs le nom de L’UNIVERSEL – MEMORIAL NOOR. Il est consacré cette même année.
Des rencontres interreligieuses se sont succédées d’année en année rassemblant les plus grands esprits.
L’Universel eut le privilège d’être l’organisateur du Colloque interreligieux en l’honneur de sa Sainteté le Dalaï Lama lors de sa première venue en France (Faculté d’Assas, 1982). L’association L’Universel, association loi 1901, est d’ailleurs créée dans ces années.
A partir des années 90, plusieurs responsables religieux ont célébré ensemble dans L’Universel à la fin des Rencontres. Participent également de plus en plus à ces Rencontres des « chercheurs de vérité », hommes et femmes dédiés à leur tradition.
L’association L’Universel a été l’organisatrice en 2006 d’un Evénement concert pour la paix : la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach à à l’église Saint-Gervais – Saint Protais. Des prières des différentes traditions furent dites au fur et à mesure de la cérémonie.
L’Universel a également participé aux Concerts pour la paix en Terre Sainte (Jérusalem : 28 décembre 2016, Bethléem : 30 décembre 2016 et Nazareth : 1er janvier 2017), organisés par Maarten Ophiel Van Leer (membre du Conseil d’administration de L’Universel), cérémonies également ponctuées de prières des différentes traditions.
En 2013, L’association L’Universel proposa avec la Mairie de Suresnes de l’exposition Noor Inayat Khan nous parle de liberté (réalisée avec le soutien de la Nekhbach Fundation et de l’Ordre Inayatiyya) à la Médiathèque de Suresnes.
L’UNIVERSEL
- est un lieu de rencontre fraternelle pour la paix où les enfants, les femmes et les hommes de bonne volonté peuvent se retrouver dans une communion spirituelle et dans le respect de la différence.
- est un appel au respect et à la tolérance, une offrande de compassion pour tous, en honorant la divinité qui se trouve au cœur de l’humanité. Il invite chaque personne à voir l’unique vérité au sein de toutes les religions.
- nous invite à nous saisir de la liberté dont nous jouissons pour enrayer les souffrances que des milliers de personnes subissent sur la planète, victimes de l’intolérance religieuse et à construire un monde nouveau dans la solidarité et l’union de toutes les forces de bonne volonté.
Pir Vilayat Inayat Khan
A propos de l’édifice.
Hazrat Inayat Khan avait visualisé l’Universel sous forme de quatre bouddhas assis méditant, dos à dos, face aux quatre directions cardinales. Cette vision, Hervé Baley, architecte français, en fera le principe constructif de l’édifice. Il réalisera l’Universel en 1990.
Son architecture, dont toutes les proportions se fondent sur le nombre d’or, en est audacieuse et inspirante, sa forme ogivale, rappelle celle de nos poumons. Son principe constructif est innovant : L’édifice se présente sous forme de quatre coques de résine reliées entre elles par des vitrages en plexiglas. Chaque coque est formée de trois coques, soit 12 coques au total, réunies entre elles par des plaques de plexiglas, deux entre chaque coque, soit huit au total.
Ainsi tout dans l’édifice invite à «un dialogue entre les mondes intérieurs et extérieurs». Le sol en marbre noir accentue l’effet de la lumière et des reflets. Au sommet, la clef de voûte, une croix en plexiglas, donne la sensation de réfracter vers les cieux la lumière accumulée dans l’édifice.
Qui se recueille dans L’Universel peut faire l’expérience intime silencieuse de la nature essentiellement sacrée et lumineuse de l’être, en même temps qu‘alternent les bruits de la rue et de la vie extérieure. Comme « dans un dialogue entre les mondes intérieurs et extérieures. »
L’une des rencontres de Suresnes a fait l’objet d’un livre
« Le Dialogue Interreligieux » (Editions Dervy, 2002)
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